Historique
Les lazarets de la Réunion ont été construits entre 1860 et 1940. Les lazarets sont des lieus édifiés pour la mise en quarantaine des immigrants engagés venus d’autres pays pour travailler à la Réunion.
Les principaux lazarets de la Réunion ce trouve à la grandes Chaloupe qui à été livrés en 1861, mais peu de temps avant les lazarets de la Ravine saint jacques, créé aux XVII qui avaient pour fonction d’isolation pour les esclaves et les passagers libres.
Les début des engagés
1860, c’est la signature de la convention franco-britannique qui autorisait l’immigration des indiens des colonies anglaise.
De 1860-1882 30 000 engagés indien sont emmenés à la Réunion. Ils travaillent dans les champs de canne et bien d’autres travaux de dur labeur.
Puis vain le tour des immigrés africains, comoriens, malgaches, somaliens, chinois, indochinois et rodriguais.
Les conditions de vie
Le transport est assuré par des navires à peine plus confortables que les négriers de jadis. L’espace vital est calculé au plus juste. L’hygiène est plus qu’approximative. Les immigrants après 30 jours de bateau, avec les conditions de voyage de l’époque plus de 4 % de mortalité, se retrouvent dans le monde carcéral du lazaret. Certains d’entre eux tenteront de s’échapper, mais ils seront vite capturés.
Après leurs arrivés dans les lazarets, une visite médicale est effectué à chacun d’entre eux. Ils sont vaccinés, et placés en quarantaine. Cependant les plus affaiblis par le voyage succombent.
Dans cette prison, un engagé a droit tous les jours à 800 grammes de riz, 125 grammes de morue ou 250 grammes de grains secs, 15 grammes de sel et 8 grammes de graisse. Pendant cette période de quarantaine, ils font des travaux de dur labeur et sont traités sans dignité.
La vente des engagés
Après cette période de quarantaine la main-d’œuvre sera soumise à une visite médicale obligatoire. Elle se passe à Saint-Denis, elle est prodiguée par le médecin-chef, le commissaire d’immigration, deux propriétaires et un représentant de l’expéditeur du convoi. Ils différencieront individus aptes des rebutés. Les rebutés seront achetés moins cher par les propriétaires terriens, cette visite médicale sera souvent faussée pour d’évidentes raisons d’ordre économique. Les travailleurs déclarés assez vigoureux seront répartis par lots de dix puis acquis par les engagistes. Ils reçoivent un numéro d’immatriculation au commissariat de l’immigration et un livret d’engagement.
Malgré, l’abolition de l’esclavage en 1848, les engagés venus à la Réunion avec plein de promesse qui les ont été faîtes, ils sont traités sans dignité et dans des conditions pitoyable.
Depuis 1998, cet ensemble patrimonial est protégé au titre des monuments historiques.
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