L’identité réunionnaise se caractérise par la canne à sucre, véritable source de richesse pour la Réunion. La canne à sucre de son nom scientifique Saccharum officinarum de la famille des Poacées, sous famille des Panicoidées. Grande graminée tropicale herbacée à port de roseau de 2.5 m à 6 m de haut.
Origines
Elle fut importée à la Réunion en 1507 de la Nouvelle Guinée, mais fut réellement exploité en 1785, lors de la construction de la première usine sucrière.Cette plante est à l’origine de la diversité du peuple réunionnais. Pour pouvoir exploité réellement cette herbacée, les colons menacés par l’abolition de l’esclavage (qui sera effective en 1848) étaient obligés de trouver la solution des engagistes pour pouvoir assurer la culture de la canne.
Rappelons que les engagés sont d’origine Indiens (160 000), mais aussi Cafres, Malgaches, Chinois, Comoriens ou Rodriguais…
Une période faste….
C’est à partir de 1815 que la canne à sucre connait une expansion considérable, on voit fleurir les usines qui passent d’une dizaine à 200 en 15 ans. Dans la période de 1830 à 1860 la Réunion connait une période faste pour sa production de sucre et de rhum.Mais ne dure pas
Mais cela ne va pas durée, car la production de bettrave à sucre connaît elle aussi une réelle expansion en Europe, qui va faire la première concurrence de la canne à sucre. Tous ne s’arrête pas là, le plus dure reste à venir, avec les pluies diluviennes qui détruisirent une bonne partie des récoltes, ensuite en passant par la suite par des sécheresses….
La canne à sucre aujourd’hui
Aujourd’hui, la Réunion compte plus que 2 usines qui produisent environs 1 801 305 tonnes par an (chiffres de 2005). La culture de la canne à sucre connait une diversification, très longtemps utilisé pour produire le sucre et l’eau de vie (le Rhum), elle tend à se réorienter vers le développement durable, notamment par l’utilisation de la bagasse comme combustible pour fabriquer l’électricité pour EDF Réunion, et le projet de fabrication du bioéthanol : carburant pour les véhicules qui est 50% moins chères que l’essence.Le devenir de la canne à sucre « ? »
Cependant des questions trottent dans la tête des réunionnais : Certes la canne est entrain de se diversifier, mais serait-t-il judiciable de continuer cette production, vu que les voitures vont devenir électriques ? –La population en pleine expansion, trouve difficilement de quoi se loger, parfois par manque de terrain constructible. Sachant que les terrains agricoles ne sont pas constructibles, alors pourquoi ne pas échanger cette culture agricole par d’autre culture plus productive, tous en prenant moins de place ?Les réunionnais sont assez intelligent pour prendre une décision, certes la canne à sucre est dans la culture réunionnaise depuis des années, et que c’est cette même plante qui est à l’origine de la diversité de notre peuple. Mais le passé est terminé, il faut pensez à avancer et à construire un avenir pour les générations futur.
Sachant que depuis les années 80 à aujourd’hui, la production à baisser de 40 000 tonnes. Et la surface cultivé est de 26 403 ha qui est une surface considérable.
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